Recherche et résultats
Contributions de l'InstitutAuteursDELACOUR Jean-Marc, TRAGIN Maud, ROBERT Fabien, GROS Olivier
Année2016
Type de documentArticle scientifique
SourceInnovations agronomiques, n° 49, p. 179-188.
StationAREXHOR PAYS DE LA LOIRE
ASTREDHOR
CDHR CENTRE-VAL-DE-LOIRE
RATHO
Mots clésGENETIQUE, MALADIE, RESISTANCE AUX MALADIES, ROSE ANCIENNE, ROSIER ANGLAIS
RésuméLe rosier est une des plus importantes espèces ornementales dans le monde. Sa valeur esthétique est dépendante d'un niveau de sensibilité aux maladies notamment foliaires dont les plus fréquentes sont la maladie des taches noires et l'oïdium. Les obtenteurs, pépiniéristes et consommateurs s'orientent de plus en plus vers l'utilisation de variétés résistantes à ces maladies. Ainsi, afin de mieux comprendre ces maladies et de développer des outils de sélection, des tests d'infection en conditions contrôlées et des études de déterminisme génétique de la résistance/sensibilité sont nécessaires. Les essais en conditions contrôlées sur oïdium ont été difficiles à conduire du fait des difficultés à multiplier et à conserver le champignon (Podosphaera pannosa) alors que plusieurs essais sur la maladie des taches noires (Diplocarpon rosae) ont été mis en place. Des études génétiques ont été menées sur une population interspécifique permettant de mettre en évidence l'existence de trois QTLs potentiels pour la résistance à la maladie des taches noires et un QTL majeur pour la résistance à l'oïdium. L'obtention récente de la séquence du génome du rosier devrait permettre d'identifier l'existence de gènes de résistance au niveau de ces QTLs. Toutefois, des analyses plus approfondies devront être menées afin d'identifier le(s) gène et/ou la(es) séquence(s) responsable(s) des interactions mises en évidence dans ce projet.