Recherche et résultats
Contributions de l'InstitutAuteursLANGLOIS Agnès
Année2012
Type de documentContribution à un colloque
Source4e journée scientifique du grand réseau de recherche VASI, Mont-Saint-Aignan : 12 octobre 2012
StationASTREDHOR SEINE-MANCHE
Mots clésANTAGONISTE, BACILLUS, CHAMPIGNON, CHAMPIGNON DU SOL, MICRO ORGANISME DU SOL, MYCORHIZATION CONTROLEE, MYCORHIZE, SUBSTRAT, TRICHODERMA
RésuméL'horticulture française se doit aujourd'hui d'adopter de nouvelles pratiques plus respectueuses de l'environnement tout en conservant ses objectifs de production. Suite au Grenelle de l'environnement, le plan Ecophyto 2018 a pour objectif de réduire, si possible de 50%, d'ici 2018, l'usage des produits phytosanitaires. L'utilisation de micro-organismes peut proposer une solution alternative aux produits phytosanitaires notamment pour lutter contre les pathogènes d'origine tellurique.
La biotisation des substrats en horticulture est le fait d'inoculer des micro-organismes qui exercent un effet théoriquement bénéfique sur la vigueur et la protection des plantes. Ces micro-organismes permettent de recréer une vie biologique au sein des substrats qui sont généralement des matières inertes. Cette biotisation utilise donc différents micro-organismes, en particulier des champignons antagonistes tels que des Trichoderma spp. ou Gliocladium spp. , des champignons mycorhiziens du genre Glomus spp. et/ou des bactéries du genre Bacillus spp. Des expérimentations ont été menées sur ce thème au sein d'Arexhor Seine-Manche et plus largement au sein de l'Institut technique Astredhor. Les techniques d'implantation de ces micro-organismes s'avèrent généralement complexes et les résultats obtenus expriment des différences d'efficacité selon les couples hôtes/pathogènes. Néanmoins, ceux-ci apparaissent prometteurs pour la filière, ce qui offre de nouvelles perspectives de recherche.