Action nationale (2013-2015) terminée
La production de fleurs coupées sous abri chauffé évolue dans un contexte tendu, entre concurrence internationale, hausse des charges énergétiques, et surtout, attaques de nombreux ravageurs. Aujourd'hui, la Protection Biologique Intégrée, moyen de lutte efficace contre les Thrips, est en recul en raison du développement massif d'attaques de Thrips (Frankliniella occidentalis) sur rosier.
L'objectif de cette action nationale, portée par ASTREDHOR Méditerranée (Scradh), est de faire progresser les connaissances dans la lutte contre le Thrips sur rosier afin d'assurer l'avenir de cette production en France grâce à de nouvelles de techniques favorables à l'environnement pour les producteurs :
1. Poursuivre l'étude du cycle du Thrips dans le système sol/dispositif de culture/plante/serre
- Caractérisation des foyers et du mouvement des adultes dans la serre (panneaux chromatiques)
- Caractérisation de l'émergence des adultes dans le système (cloches et filets avec panneaux)
2. Etude de l'impact d'interventions sur le sol sur la dynamique des émergences de Thrips (arrosage du sol avec des huiles ou huiles essentielles)
3. Premières conceptions de méthodes ou d'outils afin de caractériser le risque Thrips avant d'observer des dégâts en culture
Lieu de réalisation
ASTREDHOR Méditerranée (Scradh)
Partenaires
Fournisseurs de solutions biologiques et de panneaux chromatiques, Laboratoire de détermination des Thrips (ANSES)
Partenaires financiers
CasDar, VAL'HOR
Avancées
Les résultats acquis en 2013 montrent l'importance d'une réflexion au niveau du système de production. En effet, le Thrips est également présent dans le substrat et sur le sol. Les dynamiques observées permettent déjà d'envisager de nouvelles voies de lutte et de nouveaux outils pour le suivi de ce ravageur.
En 2014, une étude d'efficacité de deux techniques d'intervention sur le sol (champignon entomopathogène et huile essentielle) a été réalisée. Si la pression du Thrips a été très forte en 2014, contrairement à 2013, la présence de Thrips au sol a été faible pendant les huit premiers mois. Seuls les niveaux relevés en septembre 2014 ont permis de lancer l'essai. Les observations sur la partie végétale ont été renforcées ce qui a permis de démontrer que le Thrips a majoritairement réalisé l'intégralité de son cycle dans les fleurs.
La dernière année d'essai, en 2015, doit conclure sur l'efficacité des interventions et la possibilité de réduire la pression du Thrips en cours de culture (sol et végétation).